Thomas Morel, co-fondateur de Yoobo: « Le moyen le plus direct d’être confronté à ses échecs comme à ses réussites »


Qui êtes vous ? :
Thomas Morel, co-fondateur de Yoobo, la plateforme de réservation de coiffeurs, esthéticiennes et maquilleuses à domicile.
J’ai été diplômé de l’Edhec en 2010. Après ce cursus, je suis parti un an en tour du monde avec deux amis de promotion, ce qui a été une formidable année d’échanges et de découvertes. J’ai ensuite travaillé 3 ans chez Ernst&Young dans le département de conseil en restructuration financière. A la suite de cette expérience, j’ai créé ma première start’up, Yoobo.
 
En 2 ou 3 phrases, que propose votre startup? :
Yoobo permet de réserver en quelques clics un soin de beauté à domicile à la date et l’heure de son choix.
Tous les professionnels sur Yoobo sont sélectionnés puis évalués au fur et à mesure par les clients.
Chaque professionnel dispose d’un profil et d’un agenda en ligne. Le paiement se fait également en ligne via une plateforme sécurisée.
Le service est totalement gratuit pour les utilisateurs.
 
Comment êtes vous arrivé à la création d’entreprise? :
J’ai toujours voulu me lancer dans l’entrepreneuriat. Ouvert, curieux, optimiste, ces sont des traits de caractère que j’avais envie d’exprimer dans ma vie de tous les jours.
Ces quelques mois m’ont montré que c’est vraiment dans cet environnement que je m’épanouis le plus : la création d’entreprise, c’est avant tout un échange : avec ses clients, son / ses associés, ses fournisseurs, ses partenaires,…
Je souhaitais également être indépendant car je pense que c’est le moyen le plus direct d’être confronté à ses échecs comme à ses réussites.
 
Quelles ont été les bonnes surprises dans votre aventure entrepreneuriale? :
Le soutien de mon entourage comme de personnes que je ne connaissais pas. Créer une société demande des compétences très variées que l’on a rarement. De nombreuses personnes, proches ou non, m’ont aidé dans mes démarches (juridique, marketing, communication,…). 
Cela a été un vrai soutien et je les en remercie.
 
Des mauvaises surprises? :
Chaque jour apporte son lot de bonnes et mauvaises nouvelles. J’apprends à garder un cap pour ne pas me laisser démoraliser par l’arrivée d’un nouveau concurrent ou par d’autres difficultés.
 
Votre startup c’est 100% de votre vie? :
Oui et non.
Oui parce que j’y pense tout le temps. Comment améliorer tel service, quelle innovation apporter, où trouver de nouveau client,…
Non, parce que je continue à faire du sport et à sortir pour ne pas me renfermer sur moi-même.
 
Des projets à venir? :
Le lancement de la version complète du site début juin!
 
Un scoop sur vous ou votre startup? :
Lors du lancement, nous avions choisi le nom Beauty Access, parce que notre objectif c’est de démocratiser les soins de beauté à domicile.
Mais, un matin, nous avons été contacté par un cabinet d’avocat réputé, nous demandant de tout retirer (marque, site Internet,..) à cause d’une similarité de nom avec une autre société. Cela a été un coup dur parce que nous avions déjà bien avancé. Nous nous sommes réellement posé la question de continuer.
Finalement, nous avons décidé de recommencer avec nouveau nom, ce qui a définitivement scellé notre motivation de mener à bien cette aventure.
 
Alors heureux (se)? :
Oui!
 
Le mot de la fin ? :
Les soins de beauté à domicile ne sont pas réservés aux personnes malades et aux plus de 60 ans! Essayez, vous verrez que ce n’est pas plus cher qu’en salon ou en institut, mais c’est beaucoup plus pratique.
 
Autre :
Suivez nous sur le blog : blog.yoobo.fr. Nous avons même une section où vous pouvez nous demander des conseils beauté / look / bien-être.
 


Kokou Adzo

Kokou is a fervent advocate for the seamless fusion of business and technology, he has always been at the forefront of innovation. Graduating from two esteemed European institutions, the University of Siena in Italy and the University of Rennes in France, he mastered the nuances of Communications and Political Science. With a diverse educational background, Kokou consistently offers insights that reflect his deep understanding of the modern digital landscape shaped by both commerce and governance. Those who have the privilege to read his pieces or collaborate with him are invariably inspired by his vision of a world where business meets tech not just at the crossroads of necessity but at the pinnacle of innovation.

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