#whoswho: Chafik H’nini, fondateur de @Piwibi- « Qu’est-ce qu’on risque si ça ne marche pas? »


Qui êtes vous ? :

Bonjour, je suis Chafik H’nini, le fondateur de la startup Piwibi. 

 

En 2 ou 3 phrases, que propose votre startup?:

Piwibi est une plateforme de ventes évènementielles des derniers produits high-tech tendances en proposant des rabais de plus de 70%.

Là où Piwibi se différencie des autres sites e-commerce, c’est sur le prix mais également sur l’expérience d’achat. Nous invitons les utilisateurs à sélectionner les ventes auxquelles ils souhaitent participer et à y placer une option. Une fois la vente terminée, ils sont tous invités à répondre à un quiz de culture générale. Le premier qui obtient 10/10 au quizz gagne le droit d’acheter le produit avec le rabais indiqué.

 

Comment êtes vous arrivé à la création d’entreprise? :

C’est certainement très cliché, mais comme tous les entrepreneurs, l’idée de créer mon entreprise me trotte dans la tête depuis très longtemps (mon « classeur à idées » que j’ai commencé à remplir de textes, schémas… dès l’âge de 12 ans en atteste). Après mes études, j’ai eu l’opportunité d’avoir une grande responsabilité dans une startup développant un logiciel dans l’assurance automobile, j’ai donc mis de côté mes envies d’entrepreneuriat (mais rien n’empêchait de peaufiner prototype et business plan le soir). Cette parenthèse m’a été très bénéfique car elle m’a permis de mettre des fonds de côté pour commencer mais aussi car j’ai pu être au coeur d’une startup pendant plus d’un an et demi et découvrir ce monde sans les risques portés par le fondateur.

 

Quelles ont été les bonnes surprises dans votre aventure entrepreneuriale? :

La première : la grande liberté. En effet, lorsqu’on crée son entreprise tout seul, on se sent seul maître à bord (ce qui peut avoir quelques défauts parfois). Mais pouvoir prendre ses propres décisions, établir la stratégie de son entreprise de A à Z donne un sentiment de liberté incroyable. J’ai également été surpris par l’intérêt que portent beaucoup d’amis au projet.

 

Des mauvaises surprises? :

Évidemment, l’aventure entrepreneuriale ne serait pas ce qu’elle est sans les mauvaises surprises. En premier : la recherche d’une banque. C’est très étonnant le nombre de banques qui ont refusé de gérer le compte de la société en donnant différentes excuses, plus ou moins acceptables alors que c’est ma première société donc aucun antécédent de « mauvais payeur« , et qu’aucun emprunt n’était demandé. Au final, quoiqu’on en dise, on n’est jamais mieux servi que par sa banque personnelle.

À part cela, peu de mauvaises surprises pour le moment – touche du bois – mis à part peut-être parfois le sentiment de solitude que connaît l’entrepreneur associé unique.

 

Votre startup c’est 100% de votre vie? :

Non ce serait très contre-productif. Je pense que passer 100% de sa vie sur sa startup conduit inéluctablement au burnout. Il est important de continuer à voir ses amis, sortir courir un bon 20km pour décompresser (mon autre passion) et surtout continuer à vivre comme on l’a toujours fait.

Puis, les joies du génie informatique font qu’il est très facile d’automatiser une tâche par la machine afin de se libérer du temps pour le consacrer à une tâche à plus grande valeur ajoutée.

 

Des projets à venir? :

Des projets plein la tête, la plupart concernent Piwibi, mais d’autres concernent toute autre chose. Ils arrivent au fil des observations et réflexions. Mais comme il n’est jamais bon de travailler sur plusieurs projets à la fois, ceux-ci sont consciencieusement notés quelque part en sécurité (mais pas dans le « classeur à idées », cette antiquité est archivée depuis longtemps).

 

Un scoop sur vous ou votre startup? :

C’est grâce à mon meilleur ami que j’ai eu l’idée de Piwibi. C’est un grand fan de sneakers, ces baskets produites en séries limitées et donnant lieu à d’importantes files devant les boutiques spécialisées lors des lancements. Aussitôt achetées, ces baskets se retrouvent très souvent sur des sites d’enchères à des prix exorbitants. C’est de là que m’est venue la réflexion : « Pourquoi ce qui est rare et très désiré est forcément cher ? »

 

Alors heureux (se)? :

Pas encore 🙂 

 

Le mot de la fin ? :

Ce fut un plaisir de répondre à cette interview, en espérant qu’elle donnera envie à tous les lecteurs de Bonjouridée qui ne sont pas encore entrepreneurs de se lancer.

« De toute façon qu’est-ce qu’on risque si ça ne marche pas ? »
C’est à mon sens, la meilleure question à se poser quand on veut se lancer dans quelque chose. 

 

Autre (vidéo de présentation?) :

Le script est en cours d’écriture par mon ami Steven Spielberg.

 

Vos profils en ligne :

https://www.linkedin.com/in/chafikhnini 

 


Kokou Adzo

Kokou is a fervent advocate for the seamless fusion of business and technology, he has always been at the forefront of innovation. Graduating from two esteemed European institutions, the University of Siena in Italy and the University of Rennes in France, he mastered the nuances of Communications and Political Science. With a diverse educational background, Kokou consistently offers insights that reflect his deep understanding of the modern digital landscape shaped by both commerce and governance. Those who have the privilege to read his pieces or collaborate with him are invariably inspired by his vision of a world where business meets tech not just at the crossroads of necessity but at the pinnacle of innovation.

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