L’idée :
L’idée est venue d’un simple constat : Nicolas Gueugnier, l’un des fondateurs de la startup, s’est rendu compte qu’il utilisait le même rasoir Gillette qui lui avait été donné par la marque à la sortie de la fac lors d’une opération de street marketing.
Avec quatre amis barbus, Nicolas s’est penché sur le marché du rasoir et a alors constaté que deux grandes marques dominent le marché, à savoir Gillette et Wilkinson, à hauteur de 85%, avec des messages qui n’évoluent pas au fil du temps, très masculins et peu adaptés à notre époque.
Par ailleurs, en évoquant le rasage masculin, il s’est rendu compte que cela parlait à chacun d’entre nous : des lames trop chères, des rayons sur-sécurisés dans les supermarchés, des mauvaises habitudes de consommation pour éviter d’aller en racheter (on tire un maximum sur la lame) et des expériences communes (des engueulades en couple lorsque le mauvais produit a été acheté, des manches collectionnés dans le tiroir qui ne s’adaptent à aucune lame, des oublis répétés au moment de passer à la caisse, des vols mal assumés de lames au supermarché ou dans la salle de bain de papa !).
Ajoutez à cela un développement des box découverte type Birchbox et des formules d’abonnement sans engagement en France, la conviction que le temps était venu de révolutionner le rasage s’est confirmée !
Big Moustache s’est inspiré de Dollar Shave Club qui cartonne Outre-Atlantique. Ils ont aujourd’hui plus de 1,3 millions d’abonnements en l’espace de 3 ans. Ils ont créé le buzz grâce à un message décalé et Big Moustache utilise ce même ton pour parler à la communauté. La perfection au masculin ne parle plus aux hommes (et aux femmes qui achètent).
Le nom de Big Moustache s’inspire de l’emblème bien français que représente la moustache, et de ce qu’il évoque de plus sympa et de plus convivial. On pense donc au bon moustachu, sympathique et jovial. On pense aussi à la Grande Vadrouille, aux gendarmes à moustaches et aux postiers de l’époque. L’objectif de Big Moustache est que chacun s’approprie le nom et l’univers, Quelle que soit sa génération. Tendance hipster pour les uns, rétro-romantique pour les autres, la moustache est enviée par tous !
Le fonctionnement :
Le concept de Big Moustache est simple : recevoir à domicile tous les mois une enveloppe contenant lames de rasoir et produits de rasage. Pour cela, il suffit juste de créer son compte et de s’abonner à l’offre qui correspond le plus à ses besoins. Mais pas d’engagement, le membre est roi chez Big Moustache !
On a mis en place un abonnement flexible. Il peut à tout moment ajuster son abonnement en réduisant ou augmentant les quantités, en fonction de ce qu’il a besoin. Et petite nouveauté, il peut suspendre son abonnement à tout moment. Chez Big Moustache, on déteste la surconsommation et le gâchis !
Comme le membre Big Moustache est avant tout un ambassadeur, on le bichonne en lui proposant des marques/produits à essayer chaque mois, on le distrait grâce aux nombreux traits d’humour qui parcourt l’enveloppe et les communications faites aussi bien sur du SAV que pour donner des nouvelles dans une newsletter mensuelle.
A qui parle Big Moustache ? Il s’adresse à ceux qui oublient de les acheter ou n’apprécient pas l’acte d’achat puisqu’il n’est pas direct. 11 millions de français se rasent avec un rasoir mécanique à têtes interchangeables. Dans de nombreux magasins, les lames de rasoir sont sous-verre et on doit les demander au personnel, pas souvent disponible. Ou encore, qui ne s’est jamais rendu compte à la dernière minute (souvent au moment où il veut se raser) qu’il lui manque lame neuve ou de la mousse à raser ! Et au-delà de l’achat, on a remarqué que deux marques, outre les marques distributeurs, dominent le marché, Wilkinson vs Gillette. Ces marques usent les clients avec un discours peu convaincant autour de la technicité du produit et de la perfection au masculin alors qu’on le sait, les lames ne sont pas des bijoux de technologie et en tout cas les prix ne sont pas justifiés.
C’est là qu’on s’est dit “ on va les bousculer en lançant un service de consommation alternative”. Et en même temps, les “box” lancées sur le marché cartonnaient. Le time-to-market nous semblait donc assez bon ! En plus de la qualité du produit proposé par Big Moustache, il était donc important de faire adhérer à un univers décalé, sympathique et convivial où l’on se sent bien, loin des discours commerciaux. En 2015, on veut acheter une marque et pas seulement un produit, c’est pourquoi on communique beaucoup avec la communauté et on donne de l’espace pour s’exprimer sur son humeur, son humour, son avis sur les rasoirs, sur l’univers, etc.
Le service est clair et sans ambiguïté. Aucune arnaque ni petites astérisques. Non seulement on ajuste son abonnement, mais on peut également faire plaisir en offrant des coffrets. Et le service s’adresse aussi bien à Monsieur qu’à Madame.
Progressivement, Big Moustache propose des produits de rasage pour être au poil. Vendus dans les mêmes enveloppes mensuelles ou à part, en achat express, ils sont tous brandés Big Moustache et si possible made in France.
Pourquoi cette idée pourrait marcher (pourquoi cette startup réussit):
Big Moustache est la première “box” dédiée au rasage en France. Lancé en février 2013, Big Moustache a réalisé en 2014 une levée à hauteur de 300 000 euros auprès de Business Angels.
Cette idée fonctionne car 11 millions de français utilisent des lames de rasoirs mécaniques et ont besoin d’en racheter régulièrement. Ces français sont sensibles au prix pratiqués par Big Moustache vs ceux qu’on retrouve en supermarché, qui profitent de leur quasi-monopole pour enfler le client. Le consommateur veut profiter également d’un service flexible, adapté, simple et efficace. Il veut appartenir à une communauté et se sent bien chez Big Moustache qui veut lui rendre un maximum grâce à l’univers autour. Des lames mais pas que en somme.
Originalité :
Nous avons mis en place un système d’abonnement flexible pour permettre à nos clients d’ajuster leur besoin. C’est le premier service du genre. L’innovation est dans le service de livraison à domicile de lames et la gestion de son compte pour rendre l’offre la plus flexible. Big Moustache donne la main à son abonné qui gère comme il veut son compte.
Votre business model (Comment gagnez-vous de l’argent?) :
Big Moustache commercialise des box de matériel de rasage (lames de rasoir et produits associés) commandées en ligne sous forme d’abonnement sans engagement, disponible en France (Corse et DOM inclus), Belgique, Luxembourg et Suisse. Il est possible d’ajuster son abonnement en fonction de ses besoins, limitant ainsi la surconsommation et le gâchis.
Le modèle économique repose sur la durée de vie d’un membre qui aura toujours besoin de lames de rechange (tant qu’il se rase) et sur les produits associés vendus toute l’année et sur des temps forts (Noël, Fête des Pères, etc.)
Région / Pays cible :
France (inclus Corse et DOM), Belgique, Suisse, Luxembourg
Qui sont vos concurrents :
A ce jour, nous avons trois concurrents en France : Monsieur Barbier, Colonel Barbu et Razwar (basé en Belgique).
Les modèles que nous suivons sont américains : Dollar Shave Club (1,3 millions d’abonnés, 70 M$ levés) et Harry’s (0,5 million d’abonnés, 122 M$ levés) et ont été suivis par d’autres en Europe (UK, Italie, Allemagne, Finlande, etc.)
Que Peuvent faire nos lecteurs (investisseurs, early-adopters, curieux..) pour vous ? :
Vos lecteurs peuvent parler de nous, du service que nous proposons. Nous construisons à l’heure actuelle une véritable image de marque. L’objectif est de faire de nos membres et de notre communauté en général des ambassadeurs pour qu’ils en parlent autour d’eux, qu’ils partagent le concept, l’idée, les produits et l’univers de marque.
Fondateur(s) : Nicolas Gueugnier
Année de création : 2013
Site web : www.bigmoustache.com
Facebook : https://www.facebook.com/bigmoustacheclub
Twitter : https://twitter.com/bigmoustache
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