Stéphane Deubel, CEO de Cavacave « Je n’ai que la pression que je me mets »


 

Bonjour, mon nom est Stéphane Deubel. J’ai 43 ans et deux enfants. Après 15 ans expatrié à l’étranger et travaillant pour de nombreuses sociétés principalement dans le développement de centres de profit à prépondérance online, je suis de retour en France pour développer Cavacave.com, site édité par notre société Wine Project S.A.S.

 

En 2 ou 3 phrases, que propose votre startup? : 

Il s’agit d’un carrefour destiné aux amateurs de vin avérés ou en devenir.
L’ambition est de créer la plus grande cave mutualisée de particuliers au sein de laquelle les transactions, acheminements, échanges et apprentissages sont facilités.

 

Comment êtes vous arrivé à la création d’entreprise? : 

Depuis toujours j’ai cette envie persistante de créer mon propre business. J’ai d’ailleurs écrit de nombreux business plans sur pas mal d’idées. A 40 ans je me suis demandé comment combiner ce que je sais faire le mieux et ce que j’aime. Après plusieurs mois de réflexion, en discutant et partageant les premières idées, Wine Project a pris naissance dans mon esprit. Et là j’ai su que c’était le moment de se lancer. 

 

Quelles ont été les bonnes surprises dans votre aventure entrepreneuriale? :  

La meilleure surprise c’est à peine mis en ligne, les messages d’encouragement des utilisateurs et les premières annonces publiées quelques jours après la mise en ligne de la version bêta. Depuis, croissance quotidienne, visites, inscriptions, annonces et partenariats.

La seconde bonne surprise, c’est l’accueil du projet. Le vin véhicule un capital sympathie que je soupçonnais mais que j’avais sous-estimé.

 

Des mauvaises surprises? :  

Je m’attendais à plus de support de la part de mon entourage proche. Mais créant un service de niche, les personnes qui ne sont pas dans la cible ne se sentent pas plus concernés que cela. Mais ça n’est pas grave. Après 2 mois d’activité, la cible réagit très positivement au service.

L’autre mauvaise surprise, c’est la frilosité des investisseurs en amorçage. Pour le moment, nous sommes auto-financés et c’est un peu difficile mais on sait que l’on avance dans la bonne direction et que nos efforts paieront bientôt. 

 

Votre startup c’est 100% de votre vie? :  

Je pense que cela ferait très pro de dire oui et refléterait une motivation et un engagement sans faille….
Mais non. Je n’ai jamais, en 20 ans de vie professionnelle à 2000 à l’heure, tant relativiser l’importance de ma vie professionnelle dans mon écosystème de vie global.
Depuis que j’ai créé Cavacave, j’ai même commencé à prendre le temps de faire du sport trois fois par semaine!

Je suis investi, travaille sans limite ni horaire mais n’ai que la pression que je me mets moi-même. Je trouve cela très sain. Et je peux dire que je suis bien plus heureux.

 

Des projets à venir? :  

Lever des fonds pour accélérer notre croissance.

 

Un scoop sur vous ou votre startup? :  

Ne le dites pas mais si tout se passe comme on le prévoit et semble se présenter jusqu’alors, en septembre 2014, sur le site, nous serons fiers et en mesure d’afficher:
Cavacave.com : New-York – London – Paris – Brussels – Geneva – Singapore -Sidney – Hong-Kong.

 

Alors heureux (se)? :

 Je crois avoir déjà répondu. Je me répète…. Oui! 
Un peu effrayant tant que la rentabilité n’est pas atteinte mais le risque vaut la peine… beaucoup de plaisir.

 

Le mot de la fin ? :  

Difficile d’exprimer la fin alors que nous n’en sommes qu’au début. Mais si vous êtes amateur de vin ou sensible aux valeurs qu’il véhicule…. suivez Cavacave et devenez Flaconneur (c’est le surnom affectueux que nous donnons aux ‘membres’ inscrits à notre communauté) 


Kokou

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