Coupe du monde des idées d'entreprise (Colombie)

#CoupeDuMondeDesStartups: Colombie, Le .CO, eldorado des startups du monde entier


Vous connaissez les sites en « .com » mais connaissez-vous les sites en « .co » ?

 

L’engouement pour le .co est certain à travers le monde. Il faut préciser que ce sont les startups qui l’ont rapidement adopté et popularisé depuis sa mise en  vente en 2010. Aujourd’hui ce sont 1.6 million de sociétés ou personnes qui utilisent le domaine national de premier niveau colombien.  Des firmes telles que Google (avec g.co.), Twitter (pourVine ainsi que pour ses URL raccourcies en t.co) l’utilisent également. Une marque d’intérêt stupéfiante pour un domaine de premier niveau.

 

C’est à Juan Diego Calle, CEO de  .CO Internet SAS, l’entreprise gestionnaire du .co, que l’on doit ce succès. Ce serial entrepreneur né en 1978 à Bogota en Colombie a réalisé un véritable coup marketing : pour réussir à vendre un produit de deux lettres et engranger des succès là où d’autres suffixes comme .jobs ou .travel (voyages) ont échoué, Calle a ciblé la «.COmmunauté des entrepreneurs et des innovateurs», comme l’indique clairement la page d’accueil du site officiel du .co. Pour s’assurer que les premiers utilisateurs du .co soient des entités de prestige, il a réservé et donné gratuitement des noms de domaine aux entreprises de technologies. Ceci a considérablement accru la notoriété du suffixe.

Sur le site internet officiel du c.o,  ces illustres clients sont fièrement mis en avant : des  magazines de renom comme Engadget ou Fast Company, en passant par Google et Twitter ainsi que les applications mobiles. Calle a ainsi su profiter de la période qui suit l’ouverture aux entreprises et précède l’ouverture au public du .co, la «sunrise period», il y a quatre ans, précisait un article du Huffington Post.

 

Contrairement au ccTLD .fr – ccTLD pour Country-Code Top Level Domain- réservé aux entreprises et résidents européens, le .co quant à lui n’impose aucune contrainte géographique ; ce qui en fait une excellente alternative, le .com étant déjà saturé.

Mais il n’y a pas de doute : si les entrepreneurs se sont rués sur le .co, c’est parce qu’ils ont été convaincus par le message marketing délivré par les autorités colombiennes. Désormais le .co, c’est là où se rendent les start-ups «innovantes et sexy».

 

Par-dessus tout, le succès du .co est une aubaine pour le gouvernement Colombien, puisqu’avec un prélèvement moyen de 25% sur les résultats bruts de .CO Internet SAS, elle dispose désormains de ressources pour financer la généralisation du web dans le pays.

 

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Kokou Adzo

Kokou is a fervent advocate for the seamless fusion of business and technology, he has always been at the forefront of innovation. Graduating from two esteemed European institutions, the University of Siena in Italy and the University of Rennes in France, he mastered the nuances of Communications and Political Science. With a diverse educational background, Kokou consistently offers insights that reflect his deep understanding of the modern digital landscape shaped by both commerce and governance. Those who have the privilege to read his pieces or collaborate with him are invariably inspired by his vision of a world where business meets tech not just at the crossroads of necessity but at the pinnacle of innovation.

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